30 mars 2016

ET SI ON PARLAIT DE MADEMOISELLE MODEUSE ?

Pour le premier article de notre rubrique Et si on parlait de?”, qui vous détaillera nos coups de coeur et nos coups de gueule, j’ai choisi de rester dans cette ambiance euphorique et festive qui entoure le lancement du blog !

L’idée de créer un blog résulte d’un enchevêtrement de situations diverses et d’éléments déclencheurs. Un des éléments déclencheurs principaux a été la découverte du blog d’Alexandra, plus connue sous le pseudonyme de Mademoiselle Modeuse. Plus de 9000 followers sur Instagram, presque 4000 sur Facebook, on peut dire qu’Alexandra fait partie de ces blogueuses (et blogueurs) influentes.

Personnellement, j’ai d’abord découvert Mademoiselle Modeuse sur Instagram grâce au magnifique outil de recherche de l’application qui nous propose de suivre différent(e)s utilisateurs et utilisatrices de l’appli.
Ma mémoire me faisant rarement défaut, je me souviens donc être tombée par hasard sur une photo prise par Alexandra - une magnifique combi-pantalon jaune moutarde (oui c’est spécial, mais franchement canon!) - sous laquelle j’avais laissé un petit commentaire. Et quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai constaté que ladite Mademoiselle Modeuse m’avait répondu !

Car c’est là la première qualité de cette blogueuse : elle reste naturelle, sympathique (il suffit de la suivre sur Snapchat pour être de bonne humeur!) et proche de ses followers. Au fil des mois, j’ai donc suivi avec beaucoup plus d’intérêt Alexandra. Je lis son blog à la moindre occasion et je le recommande vivement à toutes : il est le reflet de sa simplicité, il est agréable à lire et toujours plein de bons plans, de jolies astuces et de délicieuses recettes.

Enfin, comme personne n’est mieux placée qu’Alexandra pour parler d’elle, j’achève cet article par une petite interview. J’en profite, au passage, pour la remercier pour ses précieux conseils sur la construction d’un blog et pour avoir bien voulu se prêter au jeu des questions-réponses :-)


PS : n’hésitez pas à la suivre!
Son Instagram :



Tu as créé ton blog en 2012. Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer dans cette aventure du blog?

A l’époque, j’aimais déjà la mode, et on me reconnaissait la faculté « d’avoir un truc ». J’avais envie de partager mes bonnes idées, les blogs avaient le vent en poupe, je me suis lancée à mon tour. Mais lorsque j’ai écrit mon premier billet, je pensais sincèrement que mon blog se perdrait dans les limbes des Internets faute de temps. Plus de quatre ans après, je suis toujours là. Je m’en étonne chaque matin.


 Mademoiselle Modeuse”, pourquoi ce pseudonyme/nom de domaine?

Je cherchais un nom efficace, qui reflète la thématique du blog. Un nom que je puisse également ne pas regretter avec le temps. J’ai pensé au mot « fashionista », qui donne « modeuse » en français, et « Mademoiselle Modeuse » est arrivé comme une évidence.

Aujourd’hui, quel serait selon toi le mot qui résumerait au mieux le développement de ton blog et ton évolution personnelle en tant que blogueuse?

En quatre années, j’ai gagné en maturité, j’ai acquis de la confiance en moi. Le blog a aussi évolué dans ce sens, avec des sujets davantage tourné vers les autres : j’aime parler de moi, mais toujours dans l’idée d’apporter une énergie positive pour mon lecteur.

L’activité de blogueuse semble être diverse et variée, qu’est-ce que tu préfères parmi tout ce que tu fais ?

Il est vrai que derrière l’attribut « bloggeuse », on trouve, entre autres, auteure, photographe, webdesigner, community manager, directrice artistique et éditoriale. J’aime finalement la complémentarité de toutes ces tâches, parce qu’elle révèlent finalement un talent sur lequel je n’arrivais pas à mettre de nom : la créativité.


On te sent de plus en plus impliquée dans la rédaction de tes articles, et cela laisse l’impression d’une véritable volonté de sincérité et de transparence, pourquoi?

J’aime et j’ai toujours aimé écrire. Et j’ai une profonde sympathie pour mon lectorat, même si je n’échange qu’avec une infime partie de lui, car je sais que mes « lecteurs de l’ombre » sont très nombreux. Et à ce titre, et parce que ça relève aussi de ma personnalité, je ne supporte pas l’idée de jouer un rôle.


Quel serait le premier conseil que tu donnerais à des jeunes personnes qui se lanceraient dans l’aventure du blog? (#OnABesoinDeTesPrécieuxConseils)

Mon premier conseil est de bien réfléchir et de préparer son projet, pour qu’il soit le plus personnel possible. Au fil des dernières années, en m’intéressant à la blogosphère, j’ai réalisé que les blogs qui fonctionnaient le mieux étaient ceux qui révélaient une véritable personnalité, avec un fond pertinent et de la forme.

Si la motivation pour démarrer un blog tient à des envies matérielles, ou à une envie de suivre une mode ou un mouvement, suivez d’autres orientations, le projet est voué à l’échec.


Et enfin, que peut-on te souhaiter pour cette année 2016?

L’année 2016 a bien démarré, Mademoiselle Modeuse se porte bien et s’épanouit toujours autant. Les beaux projets ne manquent pas, et il me tarde de dévoiler tout ça à ma communauté, dont la fidélité me touche et m’apporte beaucoup de joie.

VOUS PRENDREZ BIEN DU DESSERT ? #2

On le connaît tous ce petit grognement à l'heure du déjeuner ou du dîner. Votre corps le clame : il a faim ! Et qu'est-ce qu'on va bien pouvoir manger aujourd'hui ?

Qu'on se le dise, ici, on n'est pas des filles en mode healthy-graines-pommeverte-etjusdeconcombre. Non, nous on aime les bonnes choses car, sachez-le, le meilleur régime c'est de manger de tout de façon équilibrée ! Donc on vous livrera toujours des recettes gourmandes !

Elle n'arrive qu'à la 5ème place des légumes les plus consommés en France, pourtant la salade c'est un des must have pour se régaler ! Ok, le bol de salade verte c'est pas le plus alléchant mais... Une belle salade composée ça donne envie, ça se déguste et surtout ça nous rassasie :)

Alors, ce soir tous en cuisine pour une recette simple, rapide et appétissante ! La salade composée au chèvre et aux magrets de canard :




Alors, qu'est-ce qu'on y trouve dans cette salade ?

  • De la mâche (en sachet, fraîche, c'est vous qui décidez !) ;
  • Des noix (un peu de sport en les cassant, ça ne fait pas de mal !) ;
  • Un oeuf dur ;
  • Des magrets de canard (please, pour un joli rendu, ôter la petite couenne de gras avant de les mettre dans l'assiette) ;
  • Des petits morceaux de fromage de chèvre ;
  • Des petites tranches de pain grillé ;
  • Des oignons.  


Voilà, le tour est joué ! À vous d'agrémenter cette jolie salade avec la vinaigrette de votre choix. C'est bon, tout est prêt ? Alors, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon appétit :)

ENVOYEZ-NOUS UN PETIT MOT...

Vous aimez le blog et vous voulez nous le faire savoir ?

Vous avez des petits commentaires à faire (ici, on accepte toutes les critiques !) et vous souhaitez nous en faire part ?

Vous voulez juste nous passer un petit coucou ?

Pour ça rien de plus simple ! Envoyez-nous un mail à l'adresse suivante : aquatremainscontact@gmail.com

On aura plaisir à vous lire et à vous répondre :-)

La bisette !

Cécile & Kloé.

29 mars 2016

ET SI ON PARLAIT DE L'ARCHI DE PARIS XV ?



Paris, c’est canon, il n’y a qu’à voir, tous ces chin… touristes, (pardon !)
qui se pressent aux Galeries Lafayettes, à la grande dame de fer, Montmartre, le Louvre… Tant de beaux monuments ou quartiers que les autres pays peuvent nous envier.

Alors oui… mais non.

Le quinzième arrondissement, c’est pas canon, non non je vous assure. 
Et nous allons essayer de savoir pourquoi...

Immeubles rouges, immeubles grands, petits, dans le quinzième tout est permis !

La rue Mademoiselle est, selon moi un bon exemple, voyez plutôt :




Pourquoi tant de disparités ?
Après quelques recherches, j’ai tout simplement découvert que le quinzième arrondissement de Paris ne faisait pas parti du plan Haussmann sous le Second Empire.
En fait, les quartiers actuels Vaugirard et Grenelle étaient des communes qui ont été annexées à Paris qu’en 1860. 
Le déroulement des travaux a lieu de 1853 à 1870, ce qui ne permet pas au quinzième arrondissement de Paris de bénéficier du plan Haussmann au même titre que les autres arrondissements...
Tout simplement!

13 mars 2016

LÀ OÙ TOUT A COMMENCÉ...SELON KLOÉ

Tout a commencé sur les bancs du lycée, et parce que la capitale nous a ouvert ses bras, notre amitié s'est exportée aux terrasses des cafés. Les potins du jour se sont transformés en potins du mois, les trajets en vélos ont été remplacés par les métros (#souvenirsouvenir d'une soirée estivale où nous sommes allées Place de la Contrescarpe en vélib) et les pauses "récrés" de la cour du lycée sont devenues des afterwork dans nos cafés fétiches. Fini le Bureau et le Coq d'or, bye bye les petits prix compiégnois, et bonjour le café noir à 2,50€ et le Coca à 7,50€. 

Finalement, notre amitié a résisté à l'épreuve du temps et a plutôt bien évolué. Bon, qu'on se le dise, ce n'était pas joué d'avance. Comme le disait si bien Cécile "tout nous opposait". Vous connaissez les célèbres maximes clairement antinomiques "Les opposés s'attirent" et "Qui se ressemblent s’assemblent" ? Et bien nous c'est "Qui se ressemblent un peu mais différent parfois se retrouvent souvent pour prendre un verre (de vin blanc s'il vous plaît)". Voilà le topo! 

Alors, pour résumer, on avouera que tout a commencé : 
  • grâce à Bobby Carott pendant ces quatre et longues heures de philo le vendredi ; 
  • grâce à nos débats et discussions interminables post cours de littérature et de philo (HFZ, finalement vous nous aurez marqué !) ; 
  • grâce au Shah d'Iran et aux cartes de géographie qui nous ont appris l'entraide et la solidarité en pleine période de guerre froide et d'asiatiques qui se tapaient dessus sans cesse. 
Et puis, Paris et sa magie sont arrivés et les petites places parisiennes (oui on adore les petites places!) et leur café sont devenues notre carte au trésor. 

Pour finir, il y a eu ce verre du mois de décembre. Et c'est dans un café de la Rue Cler, attablées à côté de deux quarantenaires déjà bien éméchés, que l'on a relevé le défi. Nous y voilà, trois mois après… Et c'est comme ça que notre blog "À Quatre Mains" a vraiment commencé.

ON SE RETROUVE OÙ ? #1

Pour les habitants du 14ème et 15ème arrondissements (surtout les Montparnassiens!), les Vanvéens et Malakoffiotes, et les utilisateurs de la célèbre mais pénible ligne 13. 


On se retrouve où? Ce soir, ce sera à la station Malakoff-Porte de Vanves, direction les rues de Vanves. Rendez-vous donc au numéro 95 de la rue Jean Bleuzen chez Soan, où Antoine et Sophie nous accueillent toujours avec un grand sourire. Le restaurant offrira aux plus gourmands et gourmets les vraies saveurs d'un plat venu des contrées asiatiques, avec une (petite) « french touch ». Entre bobun, burger façon thaï, dim sum, wok et autres, le mot d’ordre c’est le choix ! La carte des plats est variée, celle des entrées et des desserts l’est tout autant, et les formules offrent la possibilité de déguster un bon plat accompagné d’une entrée ou d’un dessert et d’une boisson, pour un prix plus que raisonnable (13€50 tout au plus). 

Photo Facebook Soan Food

Outre la jolie terrasse ensoleillée printemps comme été (chauffée en hiver), et les diverses places au sein du restaurant (tables classiques, tables hautes et chaises de bar, ou encore tables basses et petits fauteuils bien confortables), le petit plus du restaurant se trouve dans le concept même de celui-ci. Chez Soan, on ne nous sert pas à table mais on nous tend un petit beeper vert qui vibrera - comme nos chers smartphones – pour nous annoncer l’arrivée de notre plat. Retour à la caisse : on échange le beeper contre notre plat et on savoure! Et, pendant la dégustation, on apprécie le côté écolo de notre plateau : assiette/bol en carton, couverts et verres en plastique, ici Antoine et Sophie ont misé sur le côté recyclable et on aime ça ! 


Personnellement, je craque à chaque fois pour la formule Wok (aux nouilles sautées ou aux pad thaï, accompagnées de bœuf, de crevettes, de légumes ou de poulet selon notre envie du jour) et pour leurs desserts (gros coup de cœur pour le banoffee et la crème de pistache avec son coulis de fruits rouges). 

La sympathie des gérants, les produits frais, et la cuisine raffinée m’ont fidélisé et je pousse les portes de chez Soan à chaque fois que je retourne du côté de Vanves/Malakoff. 


Et pour finir, la bonne nouvelle de cette année 2016 : Soan fait désormais partie des restaurants présents sur Deliveroo ! Dans un (petit) rayon de 2,5km, il est donc possible de se faire livrer à domicile et de se régaler dans son canapé ;-)



Leur site internet : http://www.soanfood.fr/

Leur page Facebook : https://www.facebook.com/soanfood

12 mars 2016

VOUS PRENDREZ BIEN DU DESSERT ? #1

Vous voulez LA recette du brownie? Celui qui est craquelé au dessus, mou/fondant au milieu et qui est à TOMBER? Ne me remerciez pas, la voilà ! 

Ingrédients :

  • 200 g de chocolat noir 
  • 3 oeufs 
  • 200 g de sucre 
  • 100 g de farine 
  • 150 g de beurre

Préparation : 

  1. Préchauffez le four th.6 (180°C).
  2. Dans un saladier, fouettez les oeufs entiers avec le sucre. 
  3. Dans une casserole, faites fondre doucement le chocolat (il ne doit pas cuire), et ajoutez le beurre afin d'obtenir un mélange bien lisse. Ajoutez le chocolat / beurre au mélange oeufs / sucre. 
  4. Ajoutez la tasse de farine et mélangez bien le tout. Beurrez un moule à gâteau et versez la préparation.
  5. Enfournez pendant 25 min environ en vérifiant régulièrement la cuisson. 

Bonne dégustation :-) !

ON SE RETROUVE OÙ ? #2




Dans un coin du square Montholon, à l’angle de la petite rue Pierre Semard se trouve une petite merveille, ce qu’on pourrait appeler : le parfait petit resto de quartier. 
J’ai nommé : le Café Cacahuète. 

Le 9ème arrondissement nous réserve bien des surprises, et celle-ci en est une ! La décoration chaleureuse vous y attire, la jolie terrasse vous y appelle et la carte vous y convie pour passer un joli moment. La carte est une surprise également, ils sont loin les plats des brasseries parisiennes classiques…place au mi-cuit de thon mariné, au filet mignon de port aux mirabelles, aux fish & chips, et en dessert nous pouvons vous conseiller, le pain perdu avec son caramel au beurre salé... un petit régal ! 

La particularité de cet endroit ? L’accueil chaleureux mais surtout de vrais conseils oenologiques du patron lui même qui, vous le remarquerez, y exprime toute sa passion. C’est un lieu qui ne fait pas semblant d'être autre chose que ce qu'il est : délicieux ! 

Site internet : http://www.cafecacahuete-paris9.fr/ 
Page Facebook : https://www.facebook.com/CafeCacahuete
Note Tripadvisor : 8.6/10 

ET SI ON PARLAIT DES MARCHÉS, BROCANTES, VIDES-GRENIERS ?

Les charmes de Paris sont nombreux, et pour moi il y a un endroit qui séduit à tout âge et depuis toujours : les marchés. Marchés alimentaires, brocantes, vides greniers, chacun de ces lieux est tout d’abord un lieu de rencontre, puis de balade, de flânerie… Paris offre beaucoup de rencontres de ce type, des quartiers sont plus ou moins habitués à héberger ces événements. Plusieurs sites les répertorient : 


Qu’est-ce qui peut motiver à sortir de son lit, de son appartement, pour aller à une de ces rencontres ? 

LE MARCHÉ : 

  • le poissonnier, “la criée”, le maraîcher qui appelle et qui vend ses produits… j’adore cette concurrence et cette bataille cordiale qui nous invite à choisir entre tel ou tel stand... 
  • Les sacs des maraîchers, ces sacs en papiers marrons, je les adore depuis toute petite! Je les froisse, les déplie, les replie.. 
  • Les odeurs! Hmmm vous le connaissez ce stand des poulets/pommes de terre grillées...on pourrait rester des heures devant ! les fruits, le poissons, les crêpes..tout! 
  • Les conversations … “et comment elle va madame Michu?” “les enfants vont bien?” “vous n’étiez pas là la dernière fois” ce melting pot me fait tellement sourire ! 
  • La qualité (oui quand même), des beaux légumes, une bonne tranche de viande, un joli from’ton vaudra toujours mieux que les fromages en tube! et le prix peut agréablement surprendre! 

LE VIDE GRENIER : 

Ahhh la bonne affaire ce vinyle de Jonnhy à 5 euros, et ce joli plateau vintage … et ça et ça ! j’en ai vraiment besoin ou pas? 
Bon, oui, c’est une si bonne affaire. Le vide grenier, c’est génial, on chine, on fouine...on achète et on détient...quelque chose que nous considérons comme un trésor ou qu’on revendra au prochain vide grenier... On se dit tous qu’un jour il faudrait que l’on s’y mette, à vider notre grenier ! 


LA BROCANTE : 

A Paris, on pourrait assimiler les brocantes à des expos, on voit de si jolies choses! La tendance est au scandinave et à l’indus (décoration industrielle type anciens entrepôts), on se régale ! Le beau lampadaire, le beau fauteuil club, et cette … Bon ok on a pas la place…Ah oui et surtout pas le budget, on repassera ! Ah si je vais prendre une jolie vielle carte postale, c’est bon ça ? 
Que ce soit une exposition, un doux rêve ou une super affaire, les brocantes nous ferons toujours rêver! 

Bon week-end :)

FENÊTRE SUR COUR #1

Tel un touriste, je me baladais dans Paris en passant par les endroits les plus prisés. J’avais quitté les Champs-Élysées et le 8ème arrondissement pour rejoindre à pieds le 15ème et le quartier non moins célèbre de La Motte Picquet. 

Ma promenade m’avait emmené jusqu’au Champ de Mars. Dans mon dos notre grande dame de fer, et face à moi l’élégante École Militaire. Le parc du Champ de Mars regorgeait de petits squares où bancs et jeux pour enfants avaient été installés. Je m’arrêtais donc sur un de ces bancs et regardait, non sans une certaine mélancolie, l’aire de jeux réservée aux enfants. Finalement ce petit espace s’avérait être un point de rencontre et de rendez-vous pour les mamans et une petite cour de récréation pour leurs enfants. Grandir à Paris était un luxe, dont le coût avait son aspect positif mais aussi plus négatif. Vivre dans l’une des plus belles villes du monde faisait des envieux, mais grandir dans une ville où les espaces verts se font rares et où le métro était le moyen de transport par excellence avait quelque chose de bien triste. Je repensais à ces heures d’enfance en province. Nous avions le plaisir de courir dans des jardins, d’apprendre à faire du vélo sur les chemins de forêt et d’être entourés d’une certaine quiétude que je ne retrouvais pas à Paris. 

Malgré cela, je regardais ces enfants courir et jouer dans ce petit parc. Ils ne se connaissaient pas mais devaient, peut-être, se retrouver quelques jours par semaine dans leur espace réservé. Une petite fille attira mon attention, plus débrouillarde que les autres, elle s’attela à sa mission du jour : gravir cette petite échelle pour atteindre un parcours du combattant, version miniature et ultra sécurisée pour éviter tous bobos qui apporteraient malheureusement cris et larmes. En haut de cette échelle, un petit garçon - qui avait déjà vaillamment grimpé au sommet - la regardait faire et l’encourageait. Forte de ces encouragements, cette petite fille gravit les barreaux et se retrouva elle aussi au sommet. Elle surplombait le parc et au dessus d’elle la Tour Eiffel veillait paisiblement. La nuit hivernale tombait peu à peu, et la Grande Dame revêtissait alors son manteau scintillant. 

Les deux enfants continuèrent alors leur petit parcours, main dans la main. Douce mélancolie… Les relations étaient bien plus faciles à ce moment de notre vie : une aire de jeux (ou plutôt un paquet de billes pour notre génération) pouvait nous réunir. Nul besoin de parler, de juger, d’apprendre à se connaître, la naïveté des enfants leur donnait toute leur beauté : ils se moquaient de tout et seuls leurs jeux avaient de l’importance. Seul leur monde aux milles couleurs, où tout le monde était admis, leur importait. J’admirais cette candeur silencieusement. 

Mais, l’hiver venait couper court à leurs jeux. La nuit s’était bien installée, et la température descendait de plus en plus. Les mamans se levaient alors, mettaient bonnets et gants à leurs enfants. Et les deux amis d’un temps se séparèrent à la sortie de l’aire de jeux. Se reverront-ils? Je l’espère. 

Je reprenais mon chemin en direction de la Motte Picquet. Les terrasses des cafés se remplissaient, malgré l’air quasi glacial. Les amis se réunissaient, la naïveté d’enfant avait disparu, les jeux n’étaient plus les mêmes. Qu’importe, le sourire d’un ami et les retrouvailles nous apportent toujours de la chaleur lors de ces longues soirées d’hiver.

25 ANS, 10 GRAMMY AWARDS ET UNE VOIX EN OR


Le 22 octobre dernier, Adele dévoilait sur YouTube son tout nouveau titre, “Hello”. En 24 heures, elle rassemblait plus 27 millions de fans et de curieux et réalisait ainsi un record de vues. Chanson incontournable de l’année 2015 - 2016 (petite dédicace à ma co-rédactrice désormais exaspérée par ce titre ;-) ), le nouvel album d’Adele était attendu par les fans de la britannique et par le monde de la musique en général.


Challenge pourtant difficile… Son dernier album, “21”, sorti en 2011, avait été un succès planétaire vendu à plus de 30 millions d’exemplaires, autant dire que ce n’est pas rien ! La quasi totalité des titres présents sur cet album sont tous devenus des tubes (entre “Rolling in the deep”,”Someone like you”, “Set fire to the rain”, et j’en passe), et les récompenses ont plu (magnifique conjugaison du verbe pleuvoir!).


Bref, du 22 octobre au 20 novembre 2015, on ne parlait que de ça ! La toile s’enflammait, les réseaux sociaux aussi, et l’on assistait alors à un véritable décompte avant la sortie officielle de l’album “25”. Le 17 novembre, histoire d’attiser encore plus la curiosité, Adele dévoilait le deuxième single de son album, “When We Were Young”. Le jour J, aucune surprise, l’album “25” décollait et propulsait la chanteuse à la place number one dans le top des ventes !



Aucune surprise non plus à l'écoute : on retrouve la voix surpuissante d’Adele et des titres plus ou moins pop. C’est un bel avis que je vous livre ici sur “25”. Gros coup de coeur pour les titres “Love in the dark”, “Remedy” et “Water under the bridge”, encore peu connus. Le plus de cet album s’avère être la sincérité de celui-ci. On se retrouve tous, et ce plus d’une fois, dans les textes de l’album. Adele l'a elle-même écrit : "Avoir 25 ans a été un tournant dans ma vie (...) Vacillant entre le fait d'être un vieil adolescent et un adulte à part entière (...) "25" c'est avant tout un moyen d'apprendre à connaître la personne que je suis devenue sans même m'en être rendue compte". Bref, un pur régal musical plein de sensibilité !

Et puis, les artistes britanniques ont ce quelque chose en plus que les autres artistes n’ont pas… Je reste captivée par leur simplicité : ils n’ont pas besoin d’en faire des tonnes pour vendre des albums et se distinguer. Il en va de même pour Ed Sheeran, l’homologue masculin d’Adele.


Outre un album et une voix magnifique, Adele a également réussi à détrôner Psy et son pénible “Gangnam Style” (ok c’était cool au départ et on a tous appris la choré en soirée..!). La nouvelle Queen britannique de la pop a donc dépassé le milliard de vues avec son célèbre “Hello”.


On lui souhaite une belle continuation dans sa carrière et des tubes à n’en plus finir. Sur ce, je vous laisse profiter de sa dernière prestation en live lors des BRIT Awards (https://www.youtube.com/watch?v=HDpCv71r-0U).


PS : si un lecteur a des places pour son concert à Paris et ne peut pas y aller, contactez-moi ! Après le désespoir de ne pas avoir eu de places pour Céline (c’est un peu notre idole du blog haha), j’ai connu la déception de ne pas en avoir pour Adele… À bon entendeur, à bientôt pour un nouveau billet :)




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